28 juillet 2019
28 juillet - PHNOM PENH
Journée à la découverte de Phnom Penh.
Il fait chaud, cela reste supportable. On est dimanche mais l'agitation reste identique à la veille. Pour traverser la rue, c'est souvent périlleux car ici le piéton n'est pas roi, y compris sur les passages cloutés.
Les rues sont sales, beaucoup de détritus partout, il faut regarder où l'on met les pieds.
En s'enfonçant dans des petites ruelles, on découvre ce qui semble être une école, près d'un cimetière.
Chaque bout de trottoir est occupé : mécaniciens, vendeurs de toutes sortes, coiffeurs etc. ..
Les moines sont reconnaissables à leur tenue orange, même s'il faut qu'on se méfie : certains se déguisent ainsi juste pour quémander de l'argent.
Visite du marché central : le Psaar Thmay. Halles jaune style colonial/art déco composées d'une coupole et quatre ailes qui comportent 2000 stands !!
Après les allées minuscules où l'on trouve artisans, esthétique, vêtements, vaisselle, et le hall central où se trouvent les bijoutiers, ce sont les étalages de fruits et légumes, les poissons et crustacés, la viande, les fleurs, les herbes, les soupes et un nombre infini de préparations culinaires totalement inconnues de nous.
Odeurs d'encens, de citron vert, puis de poissons séchés, de viandes, de sauces.... Les poulets sont égorgés sur place, les pieds baignent dans le sang...
Les gens sont d'une gentillesse remarquable. Les prendre en photo ne leur pose aucun problème, les échanges sont toujours accompagnés d'un sourire, du plus jeune au plus ancien.
Après ce bain de foule, arrêt dans un centre commercial (qui poussent comme des champignons et commencent à dénaturer la ville) pour acheter une carte sim.
Nous mangeons poulet, crabes et crevettes sur le marché au milieu d'odeurs parfois écoeurantes, la vraie vie quoi ! Une vieille dame nous offre du chou cuit qu'elle dépose dans nos assiettes, elle refuse notre argent... Tout ça avec un sourire extraordinaire.
Il fait chaud et lourd quand nous partons visiter le Wat Phnom (sanctuaire sacré le plus ancien de la ville), jolie pagode perchée sur un promontoire. JO pense ne pas pouvoir rentrer, elle a les épaules nues et a oublié son foulard à l'hôtel, mais ils l'acceptent. Les gens font des offrandes (fleurs de lotus, bonbons, argent...) L'encens brûle en permanence. Décor chargé et très coloré. Ambiance de recueillement.
Nous rejoignons le quartier colonial, les bâtiments sont en ruine, certains habités mais dans quelles conditions.... La végétation commence à prendre le dessus tandis qu'à côté, d'énormes chantiers sont en cours.
On se demande s'ils seront réhabilités ou rasés. Mais ça vit, les uns nettoient leur voiture, les autres jouent au volley et un autre sport qui s'y apparente : 2 contre 2 et engagement au pied.
Poste magnifique, en face du Manolis Hôtel. Certaines rues sont colonisées par des bars qui ne laissent aucun doute sur leur activité nocturne. Sur les toits et les fils électriques, des singes qui s'épouillent ou observent la vie d'en bas.
Après une belle pause dans cette rue qui commence à s'agiter, visite du marché couvert Psaar Chah, il est 17h et ça grouille de vie. Les stands sont minuscules, les allées étroites, c'est un microcosme à lui tout seul.
A chaque fois que l'on parle avec un cambodgien, il a de la famille en France, ils adorent nous en parler.
A 18h30, il fait nuit. On part sur le marché de nuit, et nous mangeons sur place (nouilles en sauce, crevettes en beignet, poulet) à même le sol où des tapis colorés ont été installés. C'est très familial, population très jeune et comme depuis notre arrivée, très très peu de touristes.
On reste longtemps "à table" pour le plaisir de cette ambiance unique. On se régale.
Retour à l'hôtel par les quais qui longent le Mékong, où jeunes et vieux dansent au son d'une méga enceinte. Puis sur le retour, des femmes accostent Chris pour lui proposer un massage.....nous rentrerons bras dessus, bras dessous !
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